MES MODELES REDUITS

LE C.M.R.G.

NAISSANCE D'UNE PASSION

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Ma passion pour l'aviation est venue dès mon enfance. J'ai donc habité pendant 20 ans à Dagneux, petite bourgade de moins de 1000 habitants à l'époque, dans le département de l'ain entre Lyon et Ambérieux en Bugey. A cette époque, ce village était survolé par des formations de T 6 à l'entrainement, venant de la base militaire d'Ambérieux et mon enfance était bercée par le "doux ronronnement" de leur moteur en étoile. Ces vols étaient fréquents, les pilotes se préparaient à rejoindre l' Algérie... Faut - il rappelé qu'Ambérieux en Bugey a été le lieu de vilégiature de  l'écrivain - philosophe mais aussi pilote de guerre, Antoine de Saint Exupéry. L'auteur du "petit prince",  "vol de nuit", "terre des hommes", "courier sud", ou encore de "pilote de guerre", a vécu une grande partie de sa jeunesse dans le château familliale de St Maurice de Rémens, jouxtant l'aérodrome d'Ambérieux. Il y avait également la proximité de l'aéroport de Lyon Bron et je m'y rendait chaque fois que cela était possible. Autre facteur prépondérant, la présence du petit aéroclub de Meximieux-Pérouges à 15 kms de chez moi ou mon père avait un ami mécano bénévole dans cet aéroclub. Il construisait lui même ses avions, dans sa maison de Dagneux et chaque sortie d'un nouvel appareil était l'occasion d' une fête. Il va sans dire que l'on me trouvait souvent au bord de la piste de l'aérodrome et que j'était présent à tous les meetings qui y étaient organisés. j'ai assisté là aux "exploits"de voltigeurs sur Stampe, aux démonstrations de sauts en parachute à partir de Dragon Rapide, des hélicoptères Sikorsky de l'armée de l'air, ou aux exibitions d'Henry Giraud, figure légendaire et précurseur du vol et des atterrissages en montagne et sur glaciers, avec son piper cub "Choucas". Il est, encore aujourd'hui, le seul pilote à avoir atterri et redécollé du sommet du Mont Blanc, avec un avion. J'ai eu l'occasion, à plusieur reprises, de rencontrer cet homme d'exception lors de mon service militaire à Grenoble. En effet, notre base militaire partageait le même aérodrome que le l'aéroclub civile ou Henry Giraud évoluait. Il fut également un conseiller averti pour nos pilotes qui venaient se former au vols et atterrissages en montagnes. Je suivais également la carrière d'un pilote de voltige, Léon Biancotto, qui participait à de nombreux meetings et championnats aériens à bord de son Nord 3202 de Nord Aviation.

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