MES MODELES REDUITS
Comme décrit dans "naissance d'une passion",J'ai toujours été attiré par tout ce qui volait. Le premier Objet Volant Identifié que j'ai réussi à faire planer était une règle d'écolier en bois.J'avais découpé les ailes dans le carton d'une boite à chaussures. Elles étaient maintenues sur la règle par des punaises et il a quand même fallut l'intervention d'un adulte pour obtenir un semblant de plané de l'ojet jusqu'au sol. J'avais environ douze ans et ne possedait aucune notion de mécanique de vol ou d'aérodynamique.puis j'ai commencé à construire des modèles ressemblants de trés loin à ceux que je voyais dans les aéroclubs et sur les aérodromes. Ils étaient fabriqués avec des branches d'osier, recouvert de papier crépon. En ce temps là, j'ignorais l'existence du balsa. Il va de soit qu'aucune de ces constructions ont pu voler. Puis un jour, dans un hebdomadaire auquel j'étais abonné, Pilote pour ne pas le citer, diffusait dans l'une de ces pages, le plan d'un petit avion, environ 20 cm d'envergure, propulsé par un moteur caoutchouc, à construire en balsa. j'en ai parler à mon voisin qui me ramena de Lyon, une planchette de ce bois inconnu, et je me suis lancer dans la fabrication de l'oiseau. Les résultats ne furent pas à la hauteur de mes espérances. posé au sol ou lancé à la main, le fuselage de l'appareil tournait aussi vite que l'hélice. Après maints essais, règlages et reconstructions j'ai réussi à le faire planer, mais rien à faire avec le moteur. Devant ce semi échec, mes parents ont eu pitié et un soir, ils sont revenus de Lyon avec une boite, contenant un fagot de bois, balsa et baguettes de peuplier plus un plan. C'était le "TITOU" de chez PRECISIA, magasin tenu par Roger LAURON qui fut champion de France de vol circulaire acrobatique dans les années soixantes. La construction fut rondement menée. Les premiers volent se sont effectués au dessus de champs ayant de l'herbe haute pour limiter les dégats au cours de chutes intempestives et incontrôlées. Puis un copain à reçut en cadeau, un avion du même type que le mien et à nous deux, nous avons réussi à règler nos appareils à peu près correctement. Durant la même période, en rentrant de l'école, j'ai vu la photo d'un avion modèle réduit sur la couverture d'un magazine dans une librairie de Montluel, il s'agissait du Modèle Réduit d'Avion. J'ai acheté ce mensuel et j'ai découvert qu'un monde de l'aéromodèlisme existait, certains avions avaient de drôles de petits moteurs à explosion. Depuis, je n'ai eu qu'une idée en tête, c'était de m'offrir cette petite merveille de mécanique. C'est ce que je fis avec mon premier salaire.Je suis allé travailler un mois pendant les vacances scolaires. j'avais reçut une rémunération de 100 Fr, et j'ai payé le moteur 90 Fr. ... (Taïfun Zyclon 2,5 cc diesel). Le copain s'est offert un 1,5 cc Webra diesel également et nous nous sommes lancé dans le vol circulaire, partant de plans parus dans le M.R.A.. Les appareils étaient constitués de fuselages planche, très robustes, et malgrès cela, la casse a été généreuse mais après plusieurs mois, nous sommes arrivé à maitriser ces appareils en vol horizontal puis à passer quelques figures d'accrobaties. Ensuite, j'ai construis l'As de Trèfle, toujours de chez Prècisia et en vol circulaire, le copain un Jurca Tempête dont le plan avait paru dans le M.R.A. Entre temps, nous nous sommes essayé au vol libre, style coupe d'hiver et wakfields, c'est grace à ces formules que nous avons appris à règler convenablement nos avions.
Après une interruption de plusieurs années par manque de temps (mais toujours resté fidèle aux revues traitant du sujet), j'ai renoué avec cette passion en construisant un planeur deux axes, le "Sunny", pour me remettre dans le bain, et en m'offrant une radio commande. Puis, construction du Citabria, dont j'avais relever le plan dans feu Radio modèlisme, mu par un moteur thermique de 5 cc. Ensuite, connaissance d'un voisin qui arrivait de Toulouse, avec une montagne de modèles standards et un p'tit gros, maquette de 2,50 m d'envergure du célèbre corsaire. Nous allions volés dans différents lieux, à la sauvette et de ce fait, nous avons rencontré d'autres passionnés qui évoluaient dans des clubs de la région (Tullins-Fures, Vif, Grenoble...). Depuis, d'autres constructions ont suivis, un jodel D112 (plan RCM), Lino, Eagle, etc... . Dernièrement, voulant essayer le vol à propulsion électrique, j'ai fait l'acquisition du Windstart 220, celui ci me donne entière satisfaction et je l'emmène avec moi un peu partout grace à son vol silencieux.
Actuellement le groupe de copains que nous formons tente de constituer un club dans la vallée (voir C.M.R.G.).